La Cedeao sera ferme face aux crises régionales

Les pays d’Afrique de l’Ouest ont mis l’accent sur la nécessité de la coopération interrégionale lors du sommet du mardi 16 février.

Kadré Désiré Ouédraogo (à g.) et Abdoul Aziz Sow (à d.) © Vincent Fournier pour J. A

Kadré Désiré Ouédraogo (à g.) et Abdoul Aziz Sow (à d.) © Vincent Fournier pour J. A

Publié le 16 février 2010 Lecture : 1 minute.

Le sommet de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), initialement prévu en décembre mais reporté plusieurs fois, a été ouvert mardi 16 février par le président nigérian par intérim, Goodluck Jonathan. Il a appelé les dirigeants de la région à œuvrer en faveur de la coopération et de l’intégration.

"Le sommet devrait prendre des décisions fermes pour résoudre les problèmes auxquels font face certains pays de la région", a déclaré à l’AFP Mohammed Ibn Chambas, le président sortant de la Cédéao.

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Le premier enjeu est de désigner un successeur au ghanéen Ibn Chambas. Les pays membres choisiront à huis clos entre l’ancien ministre sénégalais Abdoul Aziz Sow et l’ancien premier ministre burkinabé Kadré Désiré Ouédraogo.

Promouvoir la paix

Le Niger et la Guinée ont été suspendus en raison des récents événements politiques survenus dans ces pays. "Le développement et l’intégration économique ne pourront prospérer que dans une atmosphère de paix", a souligné Mohammed Ibn Chambas.

Au Niger, Mamadou Tandja a organisé un référendum en août 2009 pour modifier la constitution. Il est donc toujours en fonction, même si son deuxième mandat devait se terminer le 22 décembre 2009.

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En Guinée, la situation s’améliore : le pays s’est doté lundi 15 février d’un gouvernement de transition. Il doit mener le pays vers une élection présidentielle en juin.

En Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo a décidé samedi 13 février de dissoudre le gouvernement et la Commission électorale indépendante (CEI), qu’il accuse d’avoir tenté d’introduire frauduleusement 429 000 noms sur la liste électorale. Cette décision a provoqué un regain de tension. L’opposition dénonce un "coup d’Etat".

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Le mardi 16 février, les Ivoiriens sont toujours dans l’attente de la formation d’un nouveau gouvernement, sous la houlette du premier ministre Guillaume Soro, maintenu dans ses fonctions.

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