Un remaniement sans chamboulement
Mohamed Ghannouchi a été reconduit au poste de Premier ministre et Kamel Morjane promu au poste de ministre des Affaires étrangères. Pour le reste, le président Ben Ali opère une réorganisation sans grand chamboulement.
Le président Ben Ali (à g.) a reconduit Mohamed Ghannouchi (à d.) au poste de Premier ministre © Hichem
Plusieurs changements de poste, mais pas de bouleversement. Attendu par les Tunisiens depuis la réélection du président Zine el-Abidine Ben Ali en octobre dernier, le remaniement annoncé le 14 janvier a surtout réorganisé le gouvernement.
Morjane ministre des Affaires étrangères
Outre la reconduction du Premier ministre, Mohamed Ghannouchi, en poste depuis 1999, on note la promotion de Kamel Morjane, 61 ans, à la tête des Affaires étrangères, en remplacement d’Abdelwahab Abdallah. Ministre de la Défense depuis 2005, Morjane, diplomate chevronné, a longtemps été haut fonctionnaire aux Nations unies.
Son successeur à la Défense, Ridha Grira, est un fidèle du président. Béchir Tekkari et Lazhar Bououni échangent leurs postes, le premier héritant de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le second de la Justice et des Droits de l’homme.
Le ministère du Tourisme, secteur stratégique pour la Tunisie, voit l’arrivée à sa tête de Slim Tlatli. Mohamed Ridha Chalghoum, l’un des rares entrants, reprend le portefeuille des Finances. L’autre nouveau venu, Mohamed Naceur Ammar, se voit confier le ministère des Technologies de la communication.
Le ministre de la Communication, Oussama Romdhani, ancien journaliste et directeur de l’Agence tunisienne de communication extérieur (ATCE), est confirmé à son poste, de même que le ministre de l’Intérieur, Rafik Haj Kacem.
