Trois questions à : Younès Boumehdi, patron de Hit Radio

Notre envoyée spéciale est allée à la rencontre du patron de la très branchée Hit Radio, partenaire média du Festival international du film de Marrakech 2009.

Publié le 8 décembre 2009 Lecture : 1 minute.

Jeune Afrique : Vous êtes partenaire média du festival de Marrakech, comment couvrez-vous les activités de la semaine ?
Nous essayons de nous adresser aux jeunes Marocains à travers des émissions quotidiennes de 20 h à 21 h. Nous invitions des stars sur notre plateau, que nous avons délocalisé à Marrakech pour l’occasion. Les gens veulent des paillettes et des stars ! Surtout marocaines, d’ailleurs : ils leur sont plus attachés parce qu’ils les connaissent mieux. Tout au long de la semaine, nous avons aussi diffusé des annonces pour inciter les gens à venir au festival.

Vous devez donc vous réjouir de l’affluence des jeunes dans les salles cette année ?
Bien sûr. Il est très important de montrer aux jeunes Marocains que ce Festival n’appartient pas à une élite. Les mentalités ont changé. Avant, quand une star étrangère arrivait, enroulée dans son vison, ça pouvait provoquer des tensions dans le public et les gens, parfois, se moquaient un peu. Aujourd’hui, les jeunes se sentent partie prenante du Festival et du coup, ils sont plus ouverts à tout ce qui s’y passe.

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Au cours de la semaine, vous organisez également de grandes fêtes. Le festival de Marrakech est il plus festif que lors des précedentes éditions ?
Oui, et il doit l’être chaque année un peu plus. Ce qui fait la réputation de festivals comme celui de Cannes, ce n’est pas seulement les grandes stars et les films, ce sont aussi les soirées où beaucoup de rencontres se font. La fête fait partie intégrante d’un festival, il faut multiplier les évènements et attirer le plus de gens possibles à Marrakech.

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