Dadis blessé, retour sur la fusillade de Conakry

Conakry se réveille encore sous le choc alors que le capitaine Moussa Dadis Camara a été victime de tirs en fin d’après-midi hier soir. Blessé à l’oreille, le chef de la junte n’a pour l’instant pas quitté la capitale guinéenne.

Publié le 4 décembre 2009 Lecture : 1 minute.

C’est hier, peu avant 18 heures, qu’il a été visé par son propre aide de camp, en se rendant au camp de Koundara, dans le quartier de Kaloum, une presqu »île au sud de la ville. Koundara est aux mains du lieutenant  Aboubacar « Toumba » Diakité, chef de la garde présidentielle, qui contrôle toute la presqu’île.

« Toumba » aurait libéré des prisonniers, tous des militaires hostiles à Dadis, et enfermés parfois depuis plusieurs mois.
La querelle entre Dadis Camara et son aide de camp intervient alors que la commission d’enquête internationale sur les massacres de civils perpétrés par des militaires le 28 septembre, vient de terminer sa mission à Conakry.

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Selon de bonnes sources, « Toumba » a été auditionné, comme tous les autres membres de la junte, par la Commission d’enquête, qui a terminé son travail cette semaine. Il a été vu par des dizaines de témoins sur les lieux du drame, mais aurait, devant les enquêteurs, refusé de porter la responsabilité des meurtres et des viols qui se sont déroulés ce jour-là.

Pour soigner Dadis Camara, un avion médicalisé a été envoyé dans la nuit par le Sénégal à Conakry. Selon un diplomate présent sur place, joint par téléphone par Jeune Afrique, le capitaine Moussa Dadis Camara serait blessé à l’oreille.
 

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