Immigration clandestine : naufrage meurtrier au large des Comores

Vingt-et-un candidats à l’immigration clandestine sont morts lors du naufrage de leur embarcation, au large des Comores. Onze rescapés ont été hospitalisés.

Publié le 27 novembre 2009 Lecture : 1 minute.

Vingt-et-une personnes ont perdu la vie après le naufrage d’une embarcation partie d’Anjouan (archipel des Comores), pour tenter de rallier clandestinement l’île de Mayotte (France), ont annoncé les autorités françaises. Les candidats à l’immigration clandestine dérivaient depuis lundi. C’est ce jour-là qu’est parti d’Anjouan le « kwassa kwassa » (pirogue portant le nom d’une danse anjouanaise évoquant leur balancement dans la houle), avec à son bord une quarantaine de passagers.

« La recherche de survivants se poursuit »

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Onze rescapés de la barque – dont deux adolescents, une femme enceinte et le passeur – ont pu être secourus mercredi. Ils ont été hospitalisés à Anjouan, selon la préfecture de Mamoudzou. Ils étaient restés accrochés à un reste l’embarcation, qui n’a pas tenu le coup face à la force des vagues et s’est coupée en deux.

Ils ont été repérés par un pêcheur au sud de Mayotte, à l’extérieur de la barrière de corail. Ce dernier a alerté les gendarmes de Mayotte mercredi matin, selon la préfecture. Le dispositif de secours en mer a alors été déclenché pour les sauver. Les recherches se poursuivent.

Les naufrages de clandestins sont fréquents au large de Mayotte, île de l’outre-mer français située dans l’océan indien, à une centaine de kilomètres d’Anjouan. Surchargés, les « kwassa kwassa » naviguent au ras des flots et beaucoup chavirent en passant les barrières de récifs coralliens.

L’appel de la misère

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Poussés par une vie de misère, des Comoriens, pour la plupart venus d’Anjouan, tentent régulièrement de débarquer illégalement sur Mayotte, pour travailler ou s’y faire soigner. Résultat, sur les 200. 000 habitants de l’île française, 40% seraient des clandestins.

Il y a un an presque jour pour jour, le 21 novembre 2008, 14 personnes avaient péri et sept avaient disparu après un naufrage à dix kilomètres des côtes mahoraises.

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(avec AFP)

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