Jacques Chirac renvoyé au tribunal

L’ancien Président français a été renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des emplois présumés fictifs de la mairie de Paris. C’est une première sous la Ve République.

ProfilAuteur_PierreBoisselet

Publié le 30 octobre 2009 Lecture : 1 minute.

L’ancien Président de la République française Jacques Chirac devra comparaître devant un tribunal. C’est une première dans l’histoire de la cinquième République.

Dans l’affaire des emplois présumés fictifs de la mairie de Paris, réouverte lorsque Jacques Chirac a quitté la présidence de la République, le parquet de Paris avait requis un non-lieu général. Mais la juge d’instruction Xavière Siméoni a décidé de ne pas le suivre.

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"Elle renvoie devant le tribunal de grande instance de Paris le Président Chirac ainsi que neuf autres personnes pour 21 supposés emplois fictifs sur les 481 emplois examinés par la justice" écrit le bureau de Jacques Chirac dans un communiqué."

Détournement de fonds publics

Cela "exclut tout idée de système durant la période où il avait été maire de Paris" poursuit le communiqué, qui décrit l’état d’esprit de l’ancien président comme "serein et décidé à établir devant le tribunal qu’aucun des emplois qui reste en débat ne constitue un emploi fictif."

Jacques Chirac reste poursuivi pour « abus de confiance » et « détournement de fonds publics ».

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Parmi les neuf autres personnes renvoyées devant le tribunal de grande instance de Paris, on trouve entre autres Jean De Gaulle (le petit-fils du général De Gaulle), François Debré (le frère de Jean-Louis Debré, président du Conseil Constitutionnel), Marc Blondel (ancien secrétaire général du syndicat Force Ouvrière), Michel Roussin et Remy Chardon (tous deux d’anciens directeurs de cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris).

Bloquée tant que Jacques Chirac était à l’Elysée du fait de son immunité présidentielle, l’enquête avait repris à sa sortie en 2007. L’ancien président avait été entendu cinq fois au cours de l’instruction.

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Le parquet de Paris dispose désormais de cinq jours pour un éventuel appel de cette décision.

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