Fima, dix ans déjà…
La septième édition du Festival international de la mode africaine (Fima) s’ouvre ce mardi près de Niamey, au Niger. Comme le temps passe… Cela fait déjà dix ans que le styliste nigérien Alphadi a lancé le concept de cette manifestation, aujourd’hui internationalement reconnue. L’occasion de faire le bilan, et de se projeter dans l’avenir.
Les maîtres de la mode africaine sur les rives du fleuves Niger. Réunis à une quinzaine de kilomètres de Niamey, la capitale nigérienne, ce sont eux qui assureront le show pour la septième édition du Festival international de la mode africaine (Fima).
Une trentaine de stylistes renommés et prometteurs sont attendus pour cette manifestation, qui commence mardi et s’achève dimanche. Ils offriront à l’assistance un véritable tour du monde, en parfaite adéquation avec le thème de cette septième édition : le métissage culturel.
Bilan positif
Au programme, des créations extra-continentales (Canada, France, Etats-Unis…), mais surtout africaines. Elles arrivent de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Mozambique, du Maroc, d’Ethiopie, du Sénégal, du Mali, d’Afrique du Sud, du Cameroun, du Ghana, du Togo ou encore du Bénin. Et bien sûr du Niger. Ce pays a vu grandir Alphadi, le célèbre styliste qui a créé le Fima pour dé-ghettoïser et internationaliser la mode africaine. C’était en 1998…
Du coup, la septième édition devient également l’occasion de faire le bilan. Un bilan que l’organisation juge positif. « Aujourd’hui, des mannequins et des jeunes stylistes ont trouvé une ouverture et une visibilité sur le marché international », explique-t-elle. Le résultat, notamment, des concours « Jeunes Stylistes » et « Top Models » ayant ouvert des portes à certains lauréats.
Ecole supérieure de la mode et des arts
Pour désenclaver toujours plus les acteurs de la mode africains, le Fima inaugure cette année son Premier salon de la haute couture et du prêt-à-porter africains. Objectif : faciliter les rencontres entre acheteurs et vendeurs, et favoriser des échanges « équitables ».
Autre défi, amorcer un « nouveau tournant essentiellement économique orienté vers la création d’une véritable industrie culturelle, basée sur l’éducation et la formation, pour une culture de l’excellence indispensable à une production de qualité ». Un projet dont la colonne vertébrale sera sûrement la future Ecole supérieure de la mode et des arts.
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