Guinée : les menaces et exactions des militaires se poursuivent
Cette scène a eu lieu le 29 septembre, lendemain de la tuerie perpétrée par les bérets rouges guinéens dans le principal stade de Conakry. Elle se déroule entre le quartier Bambéto et Cosa, connus pour leur hostilité vis-à-vis de la junte. Un homme blessé est traîné en travers de la route principale, puis déposé à la hauteur d’un fourgon autour duquel des militaires sont regroupés.
Certains sont identifiés comme les membres de la garde présidentielle. D’autres ne portent pas de béret. Mais leurs signes distinctifs (bonnets, cauris…) renvoient clairement à leur origine, celle de la Guinée forestière, dont est également issu le chef de la junte, Moussa Dadis Camara. Des discussions s’ensuivent. Le fourgon démarre et s’éloigne.
Resté sur place, un homme en treillis, couteau en main, achève le jeune blessé et l’abandonne. Ces clichés exclusifs que jeuneafrique.com s’est procuré montrent que les violences en Guinée ne se sont pas limitées à la seule journée du 28 septembre. Selon plusieurs témoignages, les menaces et expéditions punitives de militaires continuaient dans certains quartiers, en particulier à la tombée de la nuit, plus de deux semaines après la survenue des faits.
Crédits photos : DR
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