Michael Jackson attend toujours son cerveau

Le Roi de la Pop, décédé le 25 juin, n’a toujours pas reçu de sépulture. La raison : ses proches attendent que son corps recouvre son intégrité, c’est-à-dire que les enquêteurs leur rendent son cerveau, toujours en cours d’autopsie. En attendant, la police a perquisitionné chez son médecin, dans le cadre d’une enquête pour « homicide ».

Publié le 23 juillet 2009 Lecture : 3 minutes.

La dépouille de Michael Jackson – dont la destination finale n’est toujours pas connue, un mois après sa mort – a fait l’objet de deux autopsies, dont les résultats toxicologiques sont attendus dans les prochains jours.

L’enquête sur la mort soudaine de Michael Jackson, d’une crise cardiaque, se concentre depuis plusieurs semaines sur la possible responsabilité des puissants médicaments dont la pop star était dépendante. Des proches de Michael Jackson ont accusé ses médecins d’avoir provoqué la mort de l’artiste en lui prescrivant ces médicaments.

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Son père Joe a déclaré début juillet sur la chaîne de télévision ABC que son fils avait été "victime d’un meurtre". De nombreux témoignages ont fait état de la dépendance du "roi de la pop" aux analgésiques, sédatifs et autres puissants somnifères.

L’enquête du LAPD (police de Los Angeles) se concentre notamment sur l’anesthésique propofol, un médicament d’action rapide utilisé pour les anesthésies générales, qui n’a, a priori, rien à faire au domicile d’un patient, mais a été découvert dans la maison du défunt à Los Angeles.

Par ailleurs, les légistes attendent que l’examen du cerveau du chanteur réponde à leurs questions sur la prise de certains médicaments, avant de le « rendre » à la famille, qui pourra ensuite procéder aux funérailles…

"Dès que nous en aurons terminé avec le cerveau, nous le rendrons. Ils n’enterrent donc pas le corps pour l’instant", a indiqué le chef coroner, en charge de l’enquête. 

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Perquisition chez le docteur Murray

L’enquête, dans laquelle apparaît pour la première fois officiellement le terme d’homicide, se resserrait donc mercredi sur son dernier médecin, Conrad Murray, après la perquisition par la police américaine de l’un de ses cabinets.

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L’Agence fédérale américaine de lutte contre les stupéfiants (DEA), associée notamment à la police de Los Angeles (LAPD) et la police de Houston (Texas, sud), a perquisitionné mercredi à Houston l’un de ses cabinets, en l’absence du médecin, qui se trouvait avec le "roi de la pop" lors de sa mort le 25 juin.

L’avocat du docteur Murray, Ed Chernoff, a confirmé la perquisition et précisé, dans un communiqué, que les forces de l’ordre étaient venues chercher des preuves d’"homicide". C’est la première fois que le terme "homicide" est employé par une personne directement impliquée dans l’affaire.

Plusieurs sources non officielles avaient assuré que le LAPD avait décidé de qualifier les investigations de "criminelles", mais le LAPD a toujours officiellement parlé d’une enquête sur "les causes de la mort" de Michael Jackson. 

Des preuves d’homicide

"Le mandat de perquisition demandé par les autorités [avait pour objectif de] chercher et saisir des objets, ainsi que des documents, qui selon eux constituent des preuves d’homicide", a expliqué Ed Chernoff. Selon l’avocat du docteur Murray, les enquêteurs sont repartis à la mi-journée avec "21 documents" et "une copie du disque dur d’un ordinateur".

"Aucun des documents saisis n’avait été demandé par la police de Los Angeles ou l’Institut médico-légal", a précisé l’avocat, qui répète depuis le début de l’enquête que son client n’a rien à se reprocher et qu’il collabore avec la police du mieux qu’il peut.

Dans un communiqué mis en ligne sur le site de son cabinet, mardi soir, il affirmait que les enquêteurs lui avaient demandé des informations complémentaires et prévoyaient une nouvelle audition.

Les enquêteurs veulent "éclaircir les raisons de la mort. Nous partageons le même objectif", déclarait-il. Mais, ajoutait l’avocat, "nous n’avons pas accès à l’information la plus importante (…), le rapport toxicologique, nous sommes toujours dans le noir, comme tout le monde".    (avec AFP)

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