Le frère de Michael Jackson dit tout à la télévision française
Pour la première fois depuis le décès du Roi de la Pop, son frère Jermaine s’est exprimé sur le plateau d’une télévision française. Sur France 2, il s’est prononcé sur les différentes zones d’ombres qui persistent depuis la disparition de Michael Jackson.
Michael Jackson "n’avait pas l’air malade" une semaine et demie avant sa mort le 25 juin, à l’âge de 50 ans, a affirmé son frère Jermaine dans un entretien à la chaîne de télévision France 2.
"Nous avons eu une grande réunion familiale une semaine et demie avant. Il était avec ses enfants (…) Il avait l’air en pleine forme, il n’avait pas l’air malade. Il parlait à tout le monde, il parlait à mes enfants… Il allait bien", a déclaré Jermaine Jackson interrogé samedi soir depuis Los Angeles.
Questionné sur la consommation de médicaments de son frère, Jermaine s’est montré sceptique. "Je n’en ai jamais été témoin. Je n’ai jamais vu mon frère avoir un comportement anormal ni prendre une substance qui aurait pu en être la cause. Je ne l’ai jamais vu. Donc, moi, personnellement, je dirais non", a-t-il répondu.
Pour ce qui est de la garde des trois enfants de Michael Jackson, "ma mère a la garde des enfants et les enfants seront très bien", a déclaré Jermaine. "C’est le testament de mon frère, c’était son souhait, c’est comme ça qu’il l’a rédigé (…) Ceux qui cherchent à contester ce testament, à quelque niveau que ce soit, ils ne respectent pas les souhaits de Michael Jackson", a-t-il lancé.
Enterré à Neverland ?
Jermaine Jackson a par ailleurs répété sa préférence pour l’inhumation de son frère dans son domaine de Neverland, en Californie. "C’est sa maison. Chaque centimètre de cet endroit reflète son travail, son imagination, c’est ce dont il a rêvé (…) et il en a fait une réalité, je crois que c’est là qu’il doit être", a-t-il expliqué.
Mais surtout, a insisté le grand frère de Michael, "il faut le laisser tranquille, arrêter de tenir des propos injurieux". "Que faut-il faire encore pour que les gens comprennent qu’il était juste un être humain, un père, un frère, un oncle, un fils?… Laissez-le tranquille !"
Interrogé sur l’éventuelle publication d’inédits de Michael Jackson, Jermaine est resté flou. "Il a enregistré toutes sortes de musique et on en a enregistré ensemble, mais pour l’instant on ne sait pas si on va les éditer", a-t-il seulement dit.
Quant à une reformation des Jackson Five, notamment pour le 29 août, jour de la naissance de Michael en 1958, "on en a parlé", a reconnu le chanteur.
Cependant, a-t-il ajouté, "les Jackson Five n’ont existé qu’une fois, c’était le groupe dont Michael faisait partie. On ne s’appellera plus jamais les Jackson Five. Nous nous appellerons tout simplement les Jackson". "Nous allons laisser reposer les Jackson Five et nous allons refaire une tournée, et il sera avec nous pour toujours", a conclu Jermaine Jackson.
Des doutes sur la responsabilité des médicaments
Par ailleurs, selon une source anonyme interrogée par le Los Angeles Times, des inculpations pour meurtre semblent peu probables, les enquêteurs n’ayant jusqu’à présent rien trouvé qui permette d’incriminer les médecins du chanteur américain.
Des proches de l’artiste ont accusé ses médecins d’avoir tué le "roi de la pop" en lui prescrivant des médicaments dont la vedette abusait. Son père Joe a déclaré début juillet sur la chaîne de télévision ABC que son fils avait été "victime d’un meurtre".
Mais selon la source du Los Angeles Times, les médecins de la star "ne sont pas suspects". Cette source a toutefois reconnu que certains d’entre eux pourraient être poursuivis pour homicide involontaire si les analyses toxicologiques révèlent que le chanteur est mort à la suite de l’absorption de médicaments qui n’auraient jamais dû être en sa possession.
L’enquête se concentre autour de l’anesthésique propofol, un médicament d’action rapide utilisé pour les anesthésies générales, qui n’a, a priori, rien à faire au domicile d’un patient mais a été découvert dans la maison du défunt.
Même si l’enquête conclut à l’homicide, cela ne signifie pas qu’il y aura forcément des poursuites pour meurtre, a ajouté la même source. S’il s’avère que le chanteur est mort d’une crise cardiaque consécutive à des années d’abus de médicaments, "il n’y aura rien à poursuivre".
Les médecins pourraient aussi faire valoir que leur patient multipliait à leur insu les visites dans des cabinets médicaux pour obtenir des ordonnances, atténuant la responsabilité de chacun, selon la même source, qui a écarté une conclusion rapide de l’enquête.
(avec AP et AFP)
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