Sanofi et Sarkozy avaient vu venir la grippe mexicaine
Les autorités sanitaires veillent et anticipent. La France a commandé le 15 juillet près d’un million de doses de vaccins pour prévenir l’épidémie, annoncée en octobre prochain, de grippe mexicaine H1N1. Ce contrat a été conclu avec les laboratoires Sanofi, GlaxoSmithkline et Novartis pour un montant d’un milliard d’euros. Mais l’épidémie, officiellement déclarée début avril par les autorités sanitaires américaines (Center for Disease Control d’Atlanta) était déjà au centre des priorités des industriels du médicament et de l’Elysée. A l’occasion de sa visite officielle début mars au Mexique, le président Nicolas Sarkozy avait parrainé la signature d’un important contrat pour la construction au Mexique d’une usine de production de vaccin de « grippe saisonnière »alors qu’aucune autorité ni média ne s’était officiellement prononcé sur ce problème de santé publique. Ce contrat, d’un montant de 100 millions d’euros, a été signé au bénéfice du groupe Sanofi-Aventis, leader mondial du vaccin contre la grippe. Alors que la France, la communauté internationale et les industries pharmaceutiques sont sur le pied de guerre pour tenter de limiter les effets dramatiques de la pandémie, Jeune Afrique vous propose la lecture du communiqué de Sanofi qui a soldé la visite du président Sarkozy.