Les moines de Tibéhirine auraient été victimes d’une méprise de l’armée algérienne
Un ancien général français affirme que les sept moines français de Tibéhirine (Algérie) tués en 1996 n’ont pas été exécutés par des islamistes, mais abattus par erreur par l’armée algérienne. Une bavure que Paris aurait couverte pour préserver ses relations avec Alger.
L’affaire des moines de Tibéhirine rebondit. Le général français à la retraite François Buchwalter a livré le 25 juin des informations explosives au juge d’instruction anti-terroriste Marc Trévidic concernant la mort de sept moines trappistes français à Tibéhirine (Algérie), en mai 1996.
Le groupe de religieux avait été enlevé dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans des circonstances encore troubles. Le Groupe islamique armé (GIA) avait revendiqué le kidnapping mais certains observateurs – s’appuyant notamment sur le témoignage d’ Abdelkader Tigha, un ancien cadre du Département du renseignement et de la sécurité – voulaient voir dans cette action une manipulation du pouvoir algérien. Word 11">