Henri Guaino victime d’un caillassage lors d’une patrouille

Le conseiller spécial de l’Elysée a été pris par hasard dans une embuscade lors de laquelle deux voitures de police ont été la cible de jets de pierre, à Montfermeil en Seine-Saint-Denis.

Publié le 1 juillet 2009 Lecture : 2 minutes.

Deux véhicules de police en patrouille, avec à bord de l’un d’eux le conseiller spécial de l’Elysée Henri Guaino, ont été caillassés dans la nuit de lundi à mardi, à Montfermeil (Seine-Saint-Denis).

Selon les premiers éléments de l’enquête, les policiers ont essuyé mardi vers 01H00, à Montfermeil, des jets de pierre au cœur de l’un de ces quartiers, selon des sources policières. Selon les mêmes sources, il n’y a pas eu de blessés.

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Une quarantaine de personnes s’en sont prises à deux véhicules de police, ignorant vraisemblablement la présence de "la plume" du président à l’intérieur de l’un d’eux.

En l’état des investigations, les deux véhicules de police auraient été retenus "par des jeunes gens" à l’aide d’une barrière placée en travers de la route des policiers, ont ajouté ces sources, évoquant un "piège".

Les policiers ont fait usage de "balles de défense" pour se dégager. Les véhicules de police "ont été détériorés" par les jets de pierres, des vitres brisées.

Un incident "ordinaire" aux yeux du conseiller

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Henri Guaino se trouvait à bord d’une des voitures "en observation" du travail des policiers sur le terrain, selon les mêmes sources.

Il a rendu hommage mardi au "sang froid" des policiers avec lesquels il se trouvait jugeant sur Europe 1 l’événement "inquiétant" parce que "ordinaire". Ce n’était pas un "guet-apens prémédité", selon lui.

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"Les jeunes qui étaient là, plusieurs dizaines, ce n’était pas un guet-apens prémédité, quand ils se sont rendus compte que c’était deux voitures banalisées de la police, s’en sont pris à ces voitures, très violemment", a-t-il raconté.

Le préfet de Seine-Saint-Denis, Nacer Meddah, était lui aussi présent lors de l’incident. il a déploré ces actes, qui représentent selon lui "l’ordinaire des patrouilles".

Des rapports de plus en plus tendus

A l’approche des célébrations du 14 juillet, les rapports entre policiers et jeunes semblent se durcir, ce qui fait craindre aux autorités des débordements au cours de la fête nationale.

On s’inquiète notamment de l’usage de plus en plus fréquent de mortiers de feux d’artifice, qui en Seine-Saint-Denis sont interdits à la vente aux particuliers sur la période estivale.

Plusieurs incidents se sont en effet produits ces derniers jours dans des quartiers sensibles de la région parisienne. Des policiers ont ainsi essuyé des tirs de mortiers de feux d’artifice samedi dernier à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis).    (avec agences)

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