Al-Qaïda au Maghreb Islamique menace la France à cause de la burqa

Alors qu’est lancée aujourd’hui en France la mission d’information parlementaire sur la question du port du voile intégral, la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a publié un communiqué appelant à la vengeance.

Publié le 1 juillet 2009 Lecture : 1 minute.

Le dirigeant de la branche d’Al-Qaïda au Maghreb, Abou Moussab Abdoul Wadoud, a dénoncé la décision de la France de mener une réflexion sur le port de la burqa et du niqab sur son sol.

Dans un communiqué publié sur Internet, et signalé par le Search for International Terrorist Entities (SITE) Intelligence Group, un centrer américain de surveillance des sites islamistes, il a appelé les djihadistes à se venger.

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"Nous, les moudjahidines ne resterons pas silencieux face à de telles provocations. Nous appelons tous les musulmans à faire face à cette hostilité par une plus grande hostilité", a-t-il écrit.

"Nous nous vengerons de la France et de ses intérêts par tous les moyens à notre disposition, pour l’honneur de nos filles et de nos sœurs", poursuivait le communiqué.

Al Qaïda au Maghreb dénonce encore "des injustices commises par les Français dans un temps où leurs femmes dénudées (…) affluent sur notre pays, et occupent nos plages et nos rues, défiant outrageusement les sentiments des musulmans". 

"Asservissement et abaissement de la femme"

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Xavier Bertrand, le porte-parole de la majorité, a répliqué que la République française "ne se laissera jamais intimider".

"Nous avons des valeurs très fortes et parmi ces valeurs très fortes il y a la liberté des uns et des autres et la liberté des femmes", a dit Xavier Bertrand à quelques journalistes, en marge d’une réunion de l’UMP.

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L’ire d’AQMI a été déclenchée par les propos tenus par Nicolas Sarkozy devant les parlementaires lors du congrès de Versailles, le 22 juin dernier. Il avait déclaré que "la burqa n’est pas la bienvenue sur le territoire de la République".

Selon le président, il ne s’agit pas d’un signe religieux, mais d’"un signe d’asservissement, un signe d’abaissement de la femme".

Le lendemain de cette déclaration, une mission parlementaire, composée de 32 députés issus de tous les groupes, a éré mise sur pied. Elle a six mois pour remettre son rapport.

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