Patassé conteste la candidature de Ziguélé à la présidentielle

Le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) a désigné le week-end dernier son président Martin Ziguélé pour le représenter lors de la présidentielle de 2010. Problème : l’ancien président Ange-Félix Patassé, fondateur du parti, ne reconnaît pas cette investiture et compte rentrer d’exil pour briguer la magistrature suprême.

Publié le 17 juin 2009 Lecture : 1 minute.

Le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) aura-t-il deux candidats pour la présidentielle de 2010 ? Le week-end dernier, lors d’un congrès extraordinaire à Bangui, la formation politique a investi Martin Ziguélé, président du MLPC, pour défendre les couleurs du parti.

L’investiture crée des remous. Ange-Félix Patassé, en exil au Togo, ne reconnaît pas la candidature de son ex-Premier ministre, challenger malheureux de François Bozizé lors de la course à la magistrature suprême de 2005.

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« Je rentre à Bangui pour me présenter à l’élection présidentielle de 2010 », a déclaré au site d’information republicoftogo.com le fondateur du MLPC, suspendu de son parti en 2006 pour « non respect de la ligne directrice du parti » – motif également évoqué pour justifier son exclusion, vendredi dernier.

Le prochain retour au pays du chef de l’Etat chassé du pouvoir par François Bozizé en 2003 est confirmé par la Deutsche Welle. Elle précise que « les partisans d’Ange-Félix Patassé rejettent » l’investiture de Martin Ziguélé. L’un de ses soutiens a d’ailleurs qualifié la candidature de l’ancien chef de gouvernement de « trahison » et d’« usurpation ».

Les dissensions au sein du MLPC pourraient profiter à François Bozizé, probable candidat à la présidentielle.

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