Un contrôle fiscal qui tourne mal

Visiblement très ennuyés par un contrôle mené par le fisc togolais, les cadres de plusieurs sociétés portuaires ont pris la fuite, non sans avoir pris le soin de détruire des documents compromettants.

Publié le 28 mai 2009 Lecture : 1 minute.

Les cadres dirigeants des entreprises de manutention portuaire SE2M, SE3M et CEOP, basées dans le port de Lomé, ont pris la fuite au beau milieu d’un contrôle fiscal.

Alors que la direction générale des impôts menait son enquête, un employé d’une de ces sociétés a « emprunté » un hélicoptère à l’aéroclub de la ville, dans lequel il est monté en compagnie d’un des cadres.

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Ensemble, ils ont jeté par-dessus bord, en pleine mer, des disques durs et des documents professionnels de comptabilité, qu’ils ne souhaitaient pas voir remis aux autorités.

Le PDG, Jacques Dupuydauby – connu en outre pour ses démêlées judiciaires avec le groupe Bolloré – s’est à son tour empressé de disparaître, tout comme les principaux cadres dirigeants de ces trois entreprises.

En réaction, le Procureur de la République a ouvert une information judicaire pour fraude fiscale et complicité de fraude. Selon des sources proches du dossier, un mandat d’arrêt international a également été lancé à l’encontre de Jacques Dupuydauby.

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