Comment la France a mis la main sur l’uranium congolais

A la suite de la visite de Nicolas Sarkozy en RD Congo, le 26 mars dernier, Joseph Kabila a décidé de confier la relance de la filière uranium à Areva. Comment la France a mis la main sur l’uranium congolais ?

Publié le 5 avril 2009 Lecture : 1 minute.

 Jeune Afrique révèle les dessous des négociations secrètes entre le gouvernement congolais et le numéro un mondial du nucléaire civil c’est le président congolais en personne qui a donné son feu vert au groupe français lors de son séjour à Paris, à la mi-2008 ») et éclaire sur le rôle joué par l’Elysée (« Bruno Joubert, le Monsieur Afrique de l’Elysée, a profité d’un séjour à Kinshasa destiné à préparer le déplacement de Nicolas Sarkozy pour évoquer le sujet Areva avec Kabila »).

Jeune Afrique analyse, par ailleurs, les enjeux de cet accord (« depuis la fin de l’époque coloniale aucun groupe occidental n’avait obtenu le permis d’explorer seul la totalité de la superficie d’un pays africain ») et explique pourquoi rien n’est joué définitivement en faveur d’Areva, malgré tout (« si le numéro un mondial du nucléaire civil a une longueur d’avance sur ses concurrents, il ne possède aucune exclusivité sur l’uranium congolais »).

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« Avec un gouvernement congolais qui maintient la pression et des concurrents qui digèrent mal cet accord-cadre concocté en catimini par Areva avec l’appui de l’Elysée, la partie est loin d’être gagnée » souligne l’hebdomadaire panafricain.

Retrouvez l’intégralité de l’enquête dans le Jeune Afrique N°2517, en kiosque dès lundi.

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