Pleins feux sur le Festival du film tunisien

Le Festival du film tunisien s’ouvre ce vendredi à Paris. A l’affiche de cette deuxième édition : une quarantaine de films d’hier et d’aujourd’hui, pour certains réalisés par de jeunes Tunisiens. Au programme également, de la peinture, de la poésie et de la musique…

Publié le 13 mars 2009 Lecture : 1 minute.

« Ça tourne ! » Le deuxième Festival du film tunisien débute ce vendredi à Paris. Pendant trois jours, une quarantaine de films sera diffusée dans les cinémas L’Archipel. Parmi eux, des classiques incontournables, comme « Soltane el Médina » de Moncef Dhouib, « Essaida » de Mohamed Zran et « Khorma » de Jilani Saâdi. Pour les productions récentes, on retiendra « Cinecitta » de Brahim Letaïef.

La version 2009 du festival présente une nouveauté : des courts-métrages et un documentaire sur le thème de l’exil. Les titres de ces productions, réalisées par de jeunes Tunisiens, sont évocateurs : « Paroles d’exilés », « Le désespoir est assis sur un banc », « Correspondances », « Provisoirement sans titre » et « Absence ». Leur projection sera suivie par un débat avec les réalisateurs, et les meilleurs courts-métrages recevront un prix.

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Les 2000 personnes attendues pourront assister à trois concerts et à des expositions de peinture et de photos. Point d’orgue de ces manifestations culturelles, l’hommage rendu au poète tunisien Abou el Kacem Chebbi, dans le cadre du centenaire de sa naissance. Le site du festival précise le programme : « Une séance spéciale alternant une lecture de certains de ses poèmes en français, des projections vidéo et une mise en chanson en arabe de certains autres de ses poèmes, sera suivie d’une discussion menée par d’illustres connaisseurs de ce poète de génie : Nacer Khémir et Tahar Bekri ».

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