Guadeloupe: Victorin Lurel estime « la cause juste, mais les moyens détestables »

Victorin Lurel a exprimé toute sa tristesse après la mort d’un syndicaliste d’une cinquantaine d’années, tué par balle dans la nuit de mardi à mercredi à Pointe-à-Pitre. Il déplore également les « moyens » de contester qui deviennent selon lui « détestables ».

Publié le 18 février 2009 Lecture : 1 minute.

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"J’ai honte, j’ai envie de pleurer. Je dis sincèrement: si la cause est juste, les moyens deviennent détestables", a déclaré sur France-Info le président PS du conseil régional de Guadeloupe, qui doit également faire partie de la délégation d’élus ultramarins reçue jeudi par le président français Nicolas Sarkozy.

"J’entends un pays qui pleure, un pays qui est à feu et à sang. J’entends toujours cette même absence de responsabilité, comme si obtenir 200 euros méritait de mettre le pays à genoux", a ajouté Victorin Lurel, estimant qu’Elie Domota, le leader du collectif LKP, "a une responsabilité éminente".

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Tout comme le patronat: "Eux aussi, ils poussent les gens à bout", a-t-il estimé.

Et de s’interroger: "Quoi faire? Encore une guerre civile?".

Avec AP.

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