Denham Capital annonce la formation de Endeavor Energy
Denham Capital a annoncé la formation de Endeavor Energie, une nouvelle société qui investira dans des centrales thermiques et hydroélectriques en Afrique.
Le capital-investisseur britannique, spécialisé dans le financement énergétique, Denham Capital, a annoncé la formation d’une nouvelle entreprise, baptisée Endeavor Energy, mardi 18 juin à Londres.
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Cette société investira spécifiquement dans des centrales thermiques (notamment alimentées au gaz naturel) et hydroélectriques en Afrique, a indiqué Denham. Son principal objectif sera d’identifier et de développer des centrales en cours d’évolution dans les marchés à très faible capacité énérgétique où l’investissement peut contribuer à réduire le coût de l’énergie. Ce faisant, elle s’associera avec des partenaires locaux.
Denham dotera Endeavor Energy de 100 millions de dollars initiaux, des capitaux issus de son Fonds VI, qui avait levé 3 milliards de dollars en 2012. « Grâce à la solidité financière que nous lui apportons, Endeavour Energy pourra poursuivre plusieurs projets simultanément à travers l’Afrique » se félicite Denham dans un communiqué. A l’avenir l’entreprise « bénéficiera aussi de co-financement d’investisseurs partenaires » ajoute la société britannique, qui gère un capital d’investissement de 7,3 milliards de dollars à travers le monde.
Un portefeuille de centrales
Endeavor Energy table sur l’experience de son équipe de direction, composée de « quatre anciens cadres de l’industrie énérgétique, qui ont participé à plus de 25 projets de centrales dans 16 pays (dont le Ghana, le Maroc, le Nigéria, l’Afrique du Sud, le Togo, la Chine…) pour un investissement de plus de 3,3 milliards de dollars ». Seul le nom du patron, Sean Long, qui affiche ses 20 ans d’expérience dans le développement et le financement énergétique dans les marchés émergents, a été révélé.
L’équipe envisagerait actuellement l’acquisition d’un portefeuille de centrales à divers stades de développement au Botswana, au Cameroun, au Ghana, au Malawi, au Mozambique, au Nigeria, au Sierra Leone et en Tanzanie, qui représenteraient ensemble plus de 2.000 mégawatts de capacité de production globale. Il s’agirait de développer et de financer des projets via de multiples prises de participations au cours des cinq prochaines années.
Dans un rapport publié, l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) indique : » En 2010, 590 millions d’Africains (57% de la population, n’avait pas accès à l’électricité. Si les tendances actuelles relatives à l’énergie ne se modifient pas, l’Afrique comptera en 2030, 665 millions de personnes (42 % de la population) dans le même cas ». Autant dire que les besoins en investissement sont colossaux.
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