Saipem : effondrement en Bourse après des difficultés en Algérie

Le parapétrolier Saipem a vu son cours chuter de 31% en deux jours. En cause : l’annonce d’une perte nette de 300 à 350 millions d’euros en 2013 dûe pour partie à des difficultées rencontrées en Algérie.

Saipem, soupçonné d’avoir versé des pots-de-vin à la compagnie nationale Sonatrach pour obtenir des contrats. DR

Saipem, soupçonné d’avoir versé des pots-de-vin à la compagnie nationale Sonatrach pour obtenir des contrats. DR

Publié le 19 juin 2013 Lecture : 1 minute.

La sanction des marchés est lourde pour Saipem. La filiale de l’Italien ENI a vu son cours chuter de 29% lundi 17 juin avant de reculer à nouveau mardi 18 juin, portant l’effondrement du titre à près de 31%. Un recul dû à l’annonce d’une importante déterioration de sa position commerciale en Algérie ainsi que des problèmes opérationnels dans l’exécution de deux contrats on shore au Canada et au Mexique. Au total, Saipem estime réaliser une perte nette de 300 à 350 millions d’euros en 2013. Il s’agit du deuxième avertissement sur ses résultats depuis début 2013. Le premier avertissement, lancé en janvier, avait provoqué une chute de son cours de 34%. Au total, le titre a perdu la moitié de sa valeur depuis le début de l’année.

Soupçon de corruption

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Les autorités algériennes, qui ont lancé une vaste campagne anticorruption, ont ouvert une enquête en décembre dernier à l’encontre de Saipem, soupçonné d’avoir versé des pots-de-vin à la compagnie nationale Sonatrach pour obtenir des contrats. Cette enquête avait conduit à la démission de son patron, Pietro Franco Tali, qui avait cédé son siège à Umberto Vergine.

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« Bien que Saipem entretienne une relation à long terme constructive avec Sonatrach, un changement d’attitude notable s’est produit ces dernières semaines, que nous pensons lié à une intensification et à un élargissement de l’enquête des autorités algériennes », a expliqué le groupe italien à l’AFP.New Roman','serif';">

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