Réduction de 10% de la pauvreté

La pauvreté au Cap-Vert a connu une baisse de près de 10% ces six dernières années, en passant de 36,7% en 2001 à 26,6% en 2007, a annoncé, jeudi, l’Institut national des statistiques (INE).

Les données de l’INE, issues de l’analyse des composantes Dépense et Recette révèlent que sur une population de près de 450.000 personnes, il y avait 130.900 pauvres au Cap-Vert en 2007, contre 163.000 en 2001.

Selon l’INE, la pauvreté dans les centres urbains a diminué pendant les six dernières années de 25 à 13,2%, avec une variation de 11,8%.

Dans le milieu rural, la réduction de la pauvreté a été moins accentuée, mais pourtant significative (7,8%), en passant de près de 51% à environ 44%.

Par régions, Sal est l’arrondissement qui a moins de personnes pauvres (4% de la population résidante), suivie de Boa Vista (8%), de la ville de Praia, île de Santiago (11,06%) et Sao Vicente (13,06%).

Les arrondissements les plus pauvres sont ceux des îles de Fogo, Santo Antao et Santiago.

L’INE considère pauvre une personne qui a un revenu annuel inférieur à 135,5 escudos par jour (1,2 euro par jour).

Les données analysent d’autres paramêtres de la géographie de la pauvreté au Cap-Vert, notamment la question de l’enseignement, et montrent que quant le degré de scolarité est élevé, meilleures sont les conditions de vie.

L’INE précise que 41% des pauvres sont des personnes sans instruction, poucentage qui est descendu à 25,6% parmi les personnes qui ont fréquenté l’enseignement élémentaire.

La tranche de la population dont le niveau de scolarité est équivalent à l’enseignement secondaire constitue 9,08% du spectre de la pauvreté au Cap- Vert, et étant résiduel (1,1%) le pourcentage des pauvres qui ont un enseignement moyen ou supérieur.

Concernant le genre et la dimension des foyers, les données de l’INE indiquent que l’indice de la pauvreté est plus bas (21,3%) dans les familles dirigées par des hommes que dans celles dirigées par des femmes (33%).

Les familles de cinq à six personnes constituent 21,08% des pauvres existant au Cap-Vert et les groupes de famille de sept ou plus d’invidus atteignent 43,05%.

D’après l’agence Pana.