Ubu à Bruxelles
Le 12 décembre, Nicolas Sarkozy préside, à Bruxelles, son dernier Conseil à la tête de l’UE et défend ses méthodes de management, disons, énergiques. « Je crois, explique-t-il, que c’est ça dont l’Europe a besoin : plus d’ambition et moins de formalisme, de snobisme dans les procédures, les badges, les accrédités, l’ennui mortel des réunions… » À propos de la séance de la veille, il rapporte cette anecdote ubuesque :
« Je me retourne et, m’apercevant que le ministre d’État Jean-Louis Borloo n’est pas là, je demande qu’on le fasse entrer.
– Ben non, on ne peut pas, il n’y a pas assez de chaises.
– On va faire une révolution, un putsch, s’énerve Sarkozy. On va mettre une chaise de plus.
– Ah ! ça ne se fait pas.
– Si vous ne la mettez pas, je vais la chercher moi-même. »
Et le président de conclure, sous les éclats de rire : « Ça, c’est l’Europe qui meurt. »
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