Un Américain à Tripoli
Le rapprochement avec Tripoli est peut-être le seul succès diplomatique de l’administration Bush. Entamée en décembre 2003, après l’annonce par Kadhafi de l’arrêt de son programme nucléaire clandestin, la normalisation entre la Libye et les États-Unis a été scellée le 17 décembre avec l’investiture du nouvel ambassadeur américain dans la capitale libyenne, Gene Cretz. Nommé en juillet 2007, le diplomate a dû attendre que l’État libyen verse le reliquat de 1,5 milliard de dollars destinés à indemniser les familles des victimes des attentats de Lockerbie (Écosse, 1988) et de la discothèque La Belle (Berlin, 1986) pour être confirmé par le Sénat.
Gene Cretz, 58 ans, est un diplomate chevronné et un habitué des points chauds du globe puisqu’il a été en poste à Islamabad, New Delhi, Damas, Pékin, Le Caire et Tel-Aviv, où il occupait les fonctions de numéro deux de l’ambassade. Il parle couramment ourdou, chinois et arabe. Des talents de polyglotte qui ne seront pas de trop quand il s’agira de discuter business et lutte antiterroriste avec le fantasque « Guide » de la Révolution.
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