Bouteflika, le « survivant »
Après la destitution d’Ahmed Ben Bella, le 19 juin 1965, Boumédiène prend la tête d’un Conseil de la révolution, organe suprême de l’État entre 1965 et 1976. Autour de lui, ses compagnons du groupe d’Oujda : Abdelaziz Bouteflika, Ahmed Medeghri, Cherif Belkacem, Kaïd Ahmed, Tahar Zbiri, ainsi que les principaux chefs de l’armée. La plupart des membres du Conseil de la révolution connaîtront la disgrâce (Kaïd Ahmed) ou une fin tragique (Medeghri et Abid). Entré en dissidence, Cherif Belkacem tombe dans les oubliettes de l’Histoire. Le seul rescapé, si l’on peut dire, est aujourd’hui au pouvoir. S’il serait très injuste d’imputer la forte popularité d’Abdelaziz Bouteflika à son long compagnonnage avec Boumédiène, il est indéniable que le président actuel doit, en grande partie, son élection en avril 1999 à sa complicité avec l’une des figures de proue du nationalisme algérien.
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