L’assurance maladie renaît

Publié le 18 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Créée en 2007 et financée par une taxe fixée à 10 % du chiffre d’affaires des trois opérateurs de téléphonie mobile titulaires d’une licence d’exploitation au Gabon, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnam-GS) a lancé, depuis le 1er décembre, une opération d’immatriculation des « Gabonais économiquement faibles » dans tout le pays. Selon le directeur général, Jean-Robert Goulongana, cette opération a été lancée dans le but de « remettre aux intéressés, après une identification préalable, des cartes d’assurance maladie qui leur permettront de bénéficier des prestations aussi bien dans les hôpitaux, dans les pharmacies que dans les laboratoires d’analyses ou de radiologie ».

La Cnam-GS, qui reprend les fichiers de la défunte Caisse nationale de garantie sociale (CNGS), a commencé par l’immatriculation des personnes considérées comme « indigentes », avant de s’attaquer aux autres Gabonais dont les revenus sont inférieurs au salaire minimum interprofessionnel garanti (smig), passé de 44 000 à 80 000 F CFA le 1er octobre 2006.

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Ainsi les équipes de la Cnam-GS se sont-elles déployées dès le début de décembre dans les 5e et 6e arrondissements de Libreville, avant de poursuivre, les jours suivants, dans les autres quartiers de la capitale et dans la commune périphérique d’Owendo. Des « stations mobiles » se déplacent de mairie en mairie sur le reste du territoire pour se rapprocher des citoyens. Selon les responsables de l’organisme, après la phase d’identification des bénéficiaires, le dispositif prévoit la signature des conventions avec les hôpitaux et dispensaires qui sont censés délivrer les prestations aux bénéficiaires du régime. « Nous allons signer ces conventions avec les établissements publics dans les tout prochains jours », précise Jean-Robert Goulongana. 

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