L’équation anglophone
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Issu d’une minorité linguistique et culturelle, un anglophone peut-il remporter une élection présidentielle au Cameroun ? Les fédéralistes, qui doutent de l’efficacité de la politique d’équilibre régional dans l’attribution des postes et l’aménagement du territoire, n’en sont pas convaincus. Quant aux sécessionnistes, ils n’y croient pas du tout. Ils dénoncent les immixtions de la France et le fameux « axe Nord-Sud », qui exclurait anglophones et Bamilékés du pouvoir. Pourtant, en réalisant un score de 35,9 % à la présidentielle du 11 octobre 1992, John Fru Ndi, anglophone du Nord-Ouest, est parvenu aux portes d’Etoudi, battu de peu par Paul Biya, crédité de 39,5 % des suffrages à l’issue d’un scrutin controversé. Comme quoi les réflexes régionalistes et linguistiques n’expliquent pas tout…
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