Passage à vide dans la zone franche

Publié le 17 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Si les investissements sont maintenus pour le port de Tanger Med, la crise se fait sentir dans la zone industrielle. « Depuis quatre mois, la zone franche connaît une baisse d’activité », confirme Abdelilah Elmansar, responsable des relations internationales et institutionnelles de l’Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA). Certains opérateurs parlent d’un repli de 15 % à 20 %. Les plus affectées sont les entreprises les plus liées aux Européens. En raison des difficultés d’Opel, l’américain Delphi a réduit partiellement sa production. Toutefois, l’avenir marocain dans l’automobile reste dégagé tant la diminution des coûts est devenue une obsession mondiale. « Il y a quelques années seulement, les achats hors pays développés représentaient 5 % seulement. L’objectif est de passer à plus de 35 % à l’horizon 2010 », explique Frédéric Motte, le responsable des achats internationaux chez PSA Peugeot Citroën.

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