Moderniser ou créer de nouveaux sites ?

Publié le 17 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Sur le continent, les projets se classent en deux catégories : les modernisations et les créations. Dans le premier domaine, « la mise en concession a débuté il y a cinq ans, parce qu’il fallait faire des travaux et investir dans les terminaux à conteneurs », souligne Olivier de Noray, directeur ports et terminaux de Bolloré Africa Logistics. Au final, les mises en concession totales au profit d’un opérateur ou d’un seul groupement d’opérateurs seraient plus efficaces : cela a été fait à Douala, à Abidjan, à Luanda, à Dakar ainsi que, plus récemment, à Conakry, San Pedro ou encore Pointe-Noire, l’un des projets les plus prometteurs du continent en raison de l’important tirant d’eau du site. Parallèlement, les initiatives les plus coûteuses portent sur la création de nouveaux ports. À part Tanger Med, aucun des nombreux programmes envisagés n’a pour le moment abouti. La plus grande incertitude règne sur la manière dont DP World financera les 335 millions d’euros nécessaires au Port du futur de Dakar. Les projets de création à São Tomé, à Kribi au Cameroun, de Mayumba au Gabon ou de Seme Podji, à l’est de Cotonou, au Bénin, sont encore dans les cartons. Pour les spécialistes, les seules créations qui iront à terme seront celles qui répondent au moins à deux des trois critères suivants : un site idéal, une stratégie d’opérateurs maritimes et l’existence d’un potentiel économique fulgurant. À ce titre, le projet d’un nouveau port à côté de Luanda, en Angola, a de sérieuses chances de se concrétiser.

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