CAN féminine : l’équipe qui gagne

L’accueil de la Coupe d’Afrique féminine constituait un examen de passage avant la CAN masculine de 2012, que le pays doit coorganiser avec le Gabon. Test réussi…

Publié le 17 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Rêves de grandeur
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Rêves de grandeur

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Preuve qu’elle veut peser de tout son poids dans la sous-région, la Guinée équatoriale inaugure un nouveau genre : l’organisation événementielle. Pour la première fois de son histoire, elle a accueilli une grande compétition sportive avec la sixième Coupe d’Afrique des nations (CAN) féminine des moins de 20 ans, qui a opposé 17 équipes du continent. Mieux, ce sont les footballeuses équato-guinéennes qui ont gagné.

Organisée du 15 au 29 novembre dernier à Bata et à Malabo, la compétition a donc été un succès sur tous les tableaux. « Il s’agit d’un pays encore peu connu et resté longtemps à l’écart des sentiers du football mondial », explique le président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, qui avait fait le déplacement pour assister à la finale, dans l’après-midi du 29 novembre, pendant que la petite finale opposait les Lionnes indomptables (mais poussives) du Cameroun aux championnes sortantes, les Super Falcons nigérianes.

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Fraîchement construit, le stade de 15 000 places de Malabo, relativement clairsemé en début de match mais plein à craquer à la fin, a vu la victoire de l’équipe nationale sur les Banyana Banyana d’Afrique du Sud par 2 buts à 1.

Alors que le Nigeria, le Cameroun et le Ghana partaient grands favoris, les Nzalang Girls, qui ont accédé à une phase finale de la Coupe pour la première fois de leur carrière en 2006, sont notamment venues à bout du Cameroun, du Mali et du Congo. Une bonne mise en jambe avant la tenue de la CAN masculine, en 2012.

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