L’enjeu démocratique
Rêves de grandeur
Dans un an, les Équato-Guinéens vont élire leur président. Le Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE), qui domine largement la scène politique, a déjà choisi l’actuel chef de l’État, Teodoro Obiang Nguema. La dizaine de partis se présentant comme « l’opposition démocratique » tout en étant les alliés du PDGE, même s’ils proposent des candidats, ne feront pas autre chose que de la figuration. Jusqu’au récent changement d’équipe, intervenu en août dernier, la plupart des dirigeants de ces formations étaient d’ailleurs au gouvernement. Selon nombre d’observateurs, leur proximité avec le parti au pouvoir ne facilite pas le jeu démocratique, malgré l’instauration du multipartisme, en 1991.
Quant au seul parti à se réclamer de la « vraie opposition », la Convergence pour la démocratie sociale (CPDS) de Placido Mico, il fait du surplace. De 2 sièges sur 100 à l’Assemblée nationale, il n’en a plus que 1 depuis les législatives de mai dernier…
Les Équato-Guinéens savent que l’exercice démocratique est important, même s’ils attendent, avant tout, une amélioration du niveau de vie. Et peut-être que, pour la vie politique comme pour la vie quotidienne, ce principe simple pourra se vérifier : l’essor économique va développer l’humain.
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Rêves de grandeur
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