Candidature, mode d’emploi
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Pour défendre sa candidature, Ben Jaafar s’appuie sur l’analyse de juristes qui ont examiné un amendement de la Constitution voté à l’initiative du président Ben Ali en juillet dernier et visant à permettre aux chefs de partis politiques non représentés au Parlement de briguer la présidence. Auparavant, il fallait obtenir le parrainage de trente membres de la Chambre des députés ou présidents de conseils municipaux. Condition difficile à remplir pour certains candidats de l’opposition, puisque le RCD dispose de 80 % des sièges au Parlement et préside la totalité des municipalités. Le troisième paragraphe de l’article 40 de la Constitution adopté à titre exceptionnel pour l’élection de 2009 dispose qu’il est permis au président, secrétaire général ou secrétaire permanent d’un parti qui ne serait pas en mesure de réunir les parrainages de présenter sa candidature à la magistrature suprême. À la double condition qu’il ait été « élu » à cette fonction et qu’il soit, à la date de présentation de sa candidature, en exercice depuis au moins deux ans. Ben Jaafar dirige le FDTL depuis 1994 et s’est vu remettre personnellement le visa légal du ministère de l’Intérieur le 25 octobre 2002.
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