Les non-Blancs gagnent du terrain
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Les États-Unis ne sont plus ce qu’ils étaient. Le 20 janvier, un Blanc va laisser sa place à un non-Blanc à la Maison Blanche – qui, elle au moins, ne changera pas de couleur ! –, mais le phénomène est beaucoup plus large. Pour la première fois depuis trois siècles, les non-Blancs représentent près de la moitié des habitants des grandes villes.
Tout racisme mis à part (il se manifeste autrement), la législation appliquée par le Census Bureau classe la population américaine – les résidents – en quatre catégories : les Hispaniques, les Noirs, les Asiatiques et les Blancs (les non-Hispanic Whites). Les Hispaniques sont les Hispano-Américains venus de l’Amérique de langue espagnole et leurs descendants (la France, pour sa part, se refuse à toute catégorisation de ce genre).
En 2000, le Census Bureau avait calculé que les Blancs représentaient 52,3 % des habitants des grandes villes : au dernier décompte, ils n’étaient plus que 50,2 %.
Dans les banlieues, l’évolution est encore plus marquée : les Blancs, qui étaient 76 % en 2000, n’étaient plus que 72 % en 2005-2007, selon une étude de l’American Community Survey. Et la tendance se retrouve dans la small town America, « l’Amérique des petites villes », qui regroupe les villes et les comtés peuplés de 20 000 à 65 000 habitants.
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