Citigroup : un colosse aux pieds d’argile
Des pertes colossales de 9,83 milliards de dollars pour le seul quatrième trimestre de 2007 : la dégringolade de l’ex-première banque mondiale a coûté sa place au PDG de l’époque, Charles Prince, limogé en novembre 2007. Vikram Pandit, son successeur, n’a pu enrayer la machine infernale avec des pertes autour de 20 milliards de dollars en 2008. Depuis un an, près de 30 milliards de dollars ont été levés, notamment auprès de fonds souverains d’Abou Dhabi, du Koweït et de Singapour. Rien n’y a fait. « L’ampleur potentielle des problèmes de Citigroup sur son portefeuille de clients en banque de détail aux États-Unis repousse à 2009, au mieux, un retour à des paramètres financiers satisfaisants », souligne l’agence de notation Fitch. Mi-novembre, l’ex-géant américain a annoncé la suppression de 50 000 postes sur 350 000. Et, depuis le 24 novembre, l’État a injecté 20 milliards de dollars dans Citigroup et a apporté sa garantie pour 306 milliards de dollars sur des actifs « pourris ».
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