Ahmed, doyen des vendeurs de journaux dakarois
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Il m’aura fallu une journée pour mettre la main sur Ahmed Ndiaye. Le doyen des vendeurs de journaux dakarois (69 ans) est très connu, mais il est quasi impossible de le localiser. Il court de bureau en bureau. Entre par ici, ressort par là-bas. Heureusement, la mobylette laissée contre le mur d’une banque constitue un indice sérieux. « Ahmed repassera », assure un de ses collègues. Lui et son « engin » ne font qu’un. Plus tard, il dira que cela fait cinquante-cinq ans qu’il roule avec…
Ahmed surgit enfin. Vif et souriant. Il a été averti que « Jeune Afrique le cherche ». Spontanément, il dit le bien qu’il pense de l’hebdomadaire : « C’est le meilleur journal. C’est celui qui marche le mieux, même si, à cause d’Internet, les ventes ont baissé. »
« Pa Ahmed » lit-il J.A. ? « Non, je ne sais pas lire, mais je le feuillette pour regarder les photos. Mes clients commentent la couverture et les titres, donc je sais toujours ce qu’il y a dedans », explique-t-il. Comme toujours, il est pressé ! Il saisit son casque, enfourche sa vieille « mob » et s’élance sur l’avenue Georges-Pompidou.
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