Les Français restent à Birao

Publié le 10 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Au moment où démarre le dialogue politique inclusif à Bangui, François Bozizé ­reste sur ses gardes. Même s’il entérine l’accord de paix avec les rebelles de l’UFDR (Union des forces démocratiques et du rassemblement), il souhaite que les Français ­demeurent à Birao.

Depuis deux ans, l’armée française tient solidement ce verrou du nord-est de la Centrafrique. Aujourd’hui, 190 soldats du 110e régiment d’infanterie stationnent sur l’aéroport et en ville sous les couleurs de l’Eufor. À partir de mars 2009, ils passeront sans doute sous celles de l’ONU. Pour maintenir des troupes à Birao, Nicolas Sarkozy n’aura pas besoin de se faire prier. Rester à Birao, c’est occuper le « théâtre des trois frontières » (Centrafrique, Tchad, Soudan) et empêcher les infiltrations de rebelles tchadiens en direction de N’Djamena.

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