L’avenir est dans la transformation

Publié le 8 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Si le Bas-Congo doit développer son tissu industriel, il compte déjà quelques unités manufacturières importantes, dont deux fleurons dans l’agro-industrie. À commencer par la Compagnie sucrière de Kwilu-Ngongo qui, en 2007, a produit 76 573 tonnes de sucre, principalement pour le marché intérieur, et 4,7 millions de litres d’alcool, dont 3,9 millions de litres d’alcool « bon goût ». La Minoterie de Matadi (Midema), dont les principaux actionnaires sont l’État (40 %) et le groupe américain Seaboard (51,4 %), importe quant à elle 350 000 tonnes de blé par an et produit environ 1 000 tonnes de farine par jour, ainsi que des aliments pour bétail. La brasserie Bralima, filiale congolaise du groupe Heineken, a établi une de ses unités de production à Boma. Et, nouvelle venue dans le paysage industriel de Matadi, la Sogemil produit chaque jour 6 000 bouteilles d’un litre et 12 000 bouteilles d’un demi-litre d’eau minérale Ma Vie, captée à la source de Tshimpi.

Le Bas-Congo abrite aussi deux cimenteries : la Cimenterie de Lukala (Cilu), du groupe Malta Forrest (450 000 t/an), et la Cimenterie nationale de Kimpese (Cinat), une entreprise publique basée à Kimpese (120 000 t/an). Enfin, grâce à un investissement de 20 millions de dollars, la Société générale industrielle (SGI) a inauguré en septembre dernier une usine de concassage de grès à Kasangulu, à l’extrême nord-est de la province. Avec une capacité de production de 3 000 t/an, c’est la deuxième plus grande unité de concassage de grès de la sous-région. 

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