Nana Addo Dankwa Akufo-Addo : de père en fils

Publié le 5 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Nana Addo Dankwa Akufo-Addo ne doit pas avoir le sentiment de nourrir des ambitions démesurées en briguant la magistrature suprême. Cet avocat formé au Lancing College, dans le Sussex (Royaume-Uni), et à Legon University, est le fils d’un ancien juge à la Cour suprême présenté dans les livres d’histoire comme un des six grands noms de la lutte d’indépendance, qui fut chef de l’État d’août 1970 à janvier 1972.

Son métier d’avocat, Akufo-Addo l’a exercé en Grande-Bretagne, puis, de 1971 à 1975, dans un grand cabinet américain à Paris. Il s’est ensuite associé à l’un de ses confrères pour créer son propre cabinet. Il parle plusieurs langues, dont le français, ce qui n’est pas négligeable, le Ghana étant entouré de pays francophones.

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En avril 2003, il est nommé par John Kufuor ministre des Affaires étrangères, poste auquel il renonce à la fin de 2007 pour briguer l’investiture du New Patriotic Party (NPP) pour la présidentielle. Mais il n’était pas le candidat du chef de l’État sortant, celui-ci s’étant borné pendant la campagne à vanter son propre bilan. Ce qui signifie que Akufo-Addo ne peut espérer l’emporter qu’en l’assumant pleinement.

Encore plus audacieux qu’Akufo-Addo, il se déclare, dans sa profession de foi, convaincu que le Ghana est en passe de devenir « l’une des plus grandes nations de la planète » ! Il propose à ses compatriotes « un leadership transcendant », mais « partagé avec le peuple ».

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