Plainte contre Sassou et Bongo : un Congolais se désiste
Alors qu’un collectif d’associations s’apprête à déposer à Paris, début décembre, une troisième plainte en « recel de détournement de biens publics » contre cinq chefs d’État africains – les deux premières ayant été classées sans suite –, l’un des plaignants se retire de la procédure.
Abdoul Aziz Maïga, 31 ans, ingénieur mécanicien congolais passé par Total Congo et devenu activiste anticorruption, reproche aux ONG françaises un « manque de considération ». Maïga, qui dit ne découvrir les évolutions de l’affaire qu’à travers les médias, a le sentiment de « servir de faire-valoir » à William Bourdon, président de Sherpa, et Daniel Lebègue, de Transparency International, qui sont désormais en première ligne dans cette affaire de « biens mal acquis des chefs d’État africains » en France. « Ma démarche visait à sensibiliser Sassou Nguesso sur la bonne gouvernance dans notre pays, explique-t-il. Je refuse de devenir l’instrument d’un combat judiciaire dont les motivations m’échappent. »
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