L’afrique Face à la crise

Publié le 4 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Parmi Les compagnies aériennes africaines, celles des pays anglophones et du Maghreb dominent avec insolence le ciel du continent. Sans surprise, aucune compagnie d’Afrique subsaharienne francophone ne se glisse parmi les dix premières. La crise actuelle pourrait creuser les écarts entre la tête et la queue du classement. « En période de crise, le voyage, c’est le premier budget que l’on coupe », regrette Moncef Badis, le directeur général de Mauritania Airways. Les débuts ont été difficiles pour cette petite compagnie opérationnelle depuis novembre 2007, victime de l’envolée des cours du kérosène (35 % de son coût d’exploitation, contre 25 % il y a deux ans) et du déclin de l’activité touristique après les attentats terroristes de 2007 et 2008 en Mauritanie.

La chute du prix du pétrole tombe-t-elle à pic ? « Le prix du baril a diminué de 50 % ces derniers mois, celui du carburant de 10 % », précise-t-il. Et en raison de leur fragilité, des compagnies d’Afrique francophone sont contraintes de payer leur carburant cash ! La crise mondiale frappera-t-elle l’activité ? « La demande à destination ou en provenance du continent n’est, à quelques exceptions près, pas dépendante du tourisme et repose au contraire sur des activités stables, voire en croissance », explique Christian Folly-Kossi, secrétaire général de l’Association des compagnies aériennes africaines (Afraa). Mais, pour lui, « les grandes compagnies vont augmenter leur pénétration en Afrique » pour combler le tassement de leurs activités sur les marchés occidentaux.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires