Plus dure sera la chute
Il a mis trente mois pour passer de 50 à 150 dollars, prix atteint à la Bourse de New York en juillet dernier. Il lui en a fallu moins de quatre pour retomber à 49 dollars. Le 21 novembre, les cours oscillaient entre 50 et 53 dollars pour les livraisons à terme (jusqu’en avril 2009). Les spécialistes s’attendent à une poursuite de la baisse, peut-être jusqu’à 30 dollars, au cours du prochain semestre. Ce serait un retour au niveau de 2003.
Les prix du pétrole varient en fonction de l’idée que vendeurs et acheteurs se font de l’évolution de l’offre et de la demande. Depuis cinq ans, la croissance étant forte, on n’était pas très sûr que la production réussisse à suivre la demande. Résultat : les prix des livraisons à terme ont atteint des sommets. La perspective d’un baril à 200 dollars n’effrayait plus personne.
Après avoir augmenté sa production, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a été contrainte, en novembre, de la réduire de 32 à 30 millions de barils par jour (40 % de la demande mondiale). Sans succès. La récession étant appelée à durer, dans le meilleur des cas, jusqu’à la fin de 2009, le monde va consommer moins de pétrole que prévu (2 à 3 millions de barils/jour, sur un total de 85 millions). Les stocks vont donc augmenter et l’Opep sera amenée à réduire sa production lors de l’une ou l’autre de ses prochaines réunions extraordinaires, au Caire, le 29 novembre, ou à Oran, le 17 décembre.
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