La com en ordre de bataille (électorale)

Publié le 2 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

À nouvelle Constitution, nouvelle communication. La révision constitutionnelle adoptée par le Parlement le 12 novembre privant le Premier ministre du statut de chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia a, trois jours plus tard, présenté sa démission au président Abdelaziz Bouteflika. Lequel l’a aussitôt reconduit dans ses fonctions et a maintenu en place l’ensemble de son équipe, à une exception près : Abderrachid Boukerzaza (FLN), ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.

Ces deux fonctions sont remplacées par un secrétariat d’État auprès d’Ahmed Ouyahia, dont le titulaire est un militant de son parti, le Rassemblement national démocratique (RND), Azzedine Mihoubi (50 ans). Poète, dramaturge, énarque et ancien journaliste, celui-ci était jusqu’ici directeur général de la radio publique (ENRS). Un autre journaliste lui succède : Tewfik Khelladi, rédacteur en chef d’Algérie presse services (APS) et ancien directeur de l’information à la présidence de la République.

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Autre révolution : le départ du flamboyant Hamraoui Habib ­Chawki, alias « HHC », de la direction de l’ENTV. Ancien ­présentateur-­vedette d’une émission politique et ancien ministre de la Culture, celui-ci dirigeait la télévision publique depuis une décennie. Réputé proche de la présidence de la République, il incarnait à lui seul le paysage audiovisuel algérien.

Mais ses détracteurs, jaloux de ses succès et de ses soutiens, ne devraient pas se réjouir trop vite. Car son départ n’est ni une sanction ni une disgrâce : HHC est tout simplement en réserve de la République. Il a été remplacé à la tête de l’ENTV par… son prédécesseur, Abdelkader el-Eulmi, secrétaire général du défunt ministère de la Communication.

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