À quoi sert le Festival de Marrakech ?

Différent du Fespaco et de Carthage, des festivals à paillettes des Émirats, mais aussi de Cannes ou de Venise, Marrakech a du mal à se définir. Éléments de réponse avec Noureddine Saïl, à l’occasion de la 8e édition, qui se tient jusqu’au 22 novembre.

Publié le 1 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Du 14 au 22 novembre se déroule la huitième édition du Festival international du film de Marrakech. Avec 15 films de 14 nationalités et de nombreux hommages : Sigourney Weaver, ­Michelle Yeoh, Andrei ­Konchalovsky, Youssef Chahine, le cinéma britannique… Mais aussi une vaste rétrospective qui fêtera cinquante ans de cinéma marocain. En effet, c’est en 1958 que le pionnier Mohamed Osfour réalisa de façon artisanale l’étonnant et superbe Le Fils maudit.

Créé à l’initiative du roi Mohammed VI, qu’on dit fort intéressé par le septième art, sur le conseil de Daniel Toscan du Plantier, et présidé par son frère le prince Moulay Rachid, ce festival s’est voulu, dès sa création fort mouvemen­tée – nous étions alors au lendemain du 11 septembre 2001 –, une manifestation d’ampleur mondiale. Arrivé à ce qu’on considère en général comme l’âge de raison, le Festival de Marrakech a-t-il tenu ses promesses ? Comment se présente son avenir ? Jeune Afrique l’a demandé à son principal animateur, par ailleurs directeur du Centre national du cinéma marocain, Noureddine Saïl.

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