À quoi sert la FAO ?
Réactivité et pragmatisme… Jacques Diouf, directeur général de la FAO, tient manifestement à démontrer que son institution n’est pas un machin – comme disait de l’ONU le général de Gaulle – inutile et coûteux. Et qu’elle est capable de renouer avec la noble mission que lui assignèrent les pères fondateurs – affranchir les hommes de la faim et de la malnutrition. Depuis mars dernier, la FAO a débloqué 103 millions de dollars, dont 35 millions pris sur ses fonds propres, pour aider 94 nations exposées à la crise alimentaire. La quasi-totalité des pays africains a bénéficié d’aides sous forme de distribution de semences ou d’engrais, ou encore d’appui technique. Diouf rappelle aux donateurs la nécessité de concrétiser leurs promesses et appelle à ne pas relâcher les efforts. Il lui faudra encore convaincre nombre d’ONG et d’organisations internationales, comme la Banque mondiale, qui contestent aujourd’hui sa suprématie sur les questions agricoles.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- CAF : entre Patrice Motsepe et New World TV, un bras de fer à plusieurs millions d...
- Lutte antiterroriste en Côte d’Ivoire : avec qui Alassane Ouattara a-t-il passé de...
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour quelques centaine...
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?