Le « petit prince » et le vote des étrangers

Publié le 1 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Deuxième fils du chef de l’État et jeune (22 ans) président du groupe UMP au conseil général des Hauts-de-Seine, Jean Sarkozy se déclare dans une interview à l’hebdomadaire Le Point favorable, lors des élections locales, au vote des étrangers non ressortissants d’un pays de l’Union européenne. « Un Maghrébin qui parle notre langue, paie des impôts et a construit des choses en France n’a pas le droit d’élire son maire, mais un Italien qui travaille dans une grande entreprise, lui, en a le droit », déplore, à juste titre, le « petit prince » de la politique française.

L’ennui est que Nicolas, son père, s’est déjà prononcé dans le même sens avant son arrivée à l’Élysée, mais a reculé devant l’obstacle, estimant ne pas disposer de la majorité parlementaire suffisante pour l’adoption d’un tel projet – ce qui reste à démontrer. Le « métissage » étant à la mode depuis l’élection de Barack Obama, peut-être s’agit-il d’un nouveau ballon d’essai. Même si le procédé peut surprendre, on ne pourrait que s’en réjouir.

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