les républicains en quête d’un leader

Publié le 1 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

LE PARTI RÉPUBLICAIN EST DEPUIS TOUJOURS DIVISÉ en d’innombrables chapelles que, par exception, le charismatique Ronald Reagan était parvenu à unifier durablement, mais sans réussir à les faire disparaître. Résistera-t-il au raz de marée de la victoire d’Obama et au départ à la retraite de toute une génération de vétérans des précédentes administrations, les Dick Cheney, Donald Rumsfeld et consorts – pour ne rien dire, par charité, de l’actuel locataire de la Maison Blanche ?

Entre intellectuels conservateurs, démagogues populistes, chrétiens allumés rêvant de liquider la théorie darwinienne de l’évolution, factotums du big business à tendances impérialistes, néoconservateurs pro-israéliens, isolationnistes, libertariens appelant de leurs vœux une réduction drastique du rôle de l’État et tant d’autres obédiences, les clivages sont si profonds que certains spécialistes n’excluent pas une implosion du Grand Old Party.

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Sans aller jusque-là, il est certain que la stratégie « bipartisane » que le président élu a promis de mettre en œuvre ne va pas contribuer à arranger les choses. Elle devrait se traduire par le ralliement, au moins temporaire, à l’administration démocrate de certains modérés comme Robert Gates, Henry Paulson ou Colin Powell.

Reste la question du futur leadership. Qui va s’atteler à la tâche de reconstruire le parti, comme le fit Newt Gingrich après la victoire de Clinton, en 1992 ? Les prétendants sont si nombreux et présentent a priori si peu de dispositions pour le rôle qu’il serait fastidieux de les énumérer. Mais après tout, qui, il y a douze ou treize ans, aurait misé un cent sur un jeune gouverneur du Texas, alcoolique repenti et amateur de base-ball ?

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