Catastrophes en série du Caire à Johannesburg

Publié le 1 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

L’Afrique n’est pas le seul continent à être concerné par les catastrophes dans ses stades. Mais le continent est sans doute celui qui est le plus souvent concerné, à défaut d’être le plus meurtrier. Les causes ? Souvent les mêmes. La vétusté de certaines installations, l’intervention parfois musclée des forces de l’ordre et les inévitables bagarres entre supporteurs. La plus grande catastrophe africaine est survenue en mai 2001, à Accra. Les fans de l’Ashanti Kotoko de Kumasi, énervés par la défaite de leur équipe face aux Hearts of Oak d’Accra, s’étaient alors défoulés sur les sièges du stade. En réaction, la police avait fait un usage massif de gaz lacrymogène tout en bloquant les issues. Dans la panique, 143 personnes avaient perdu la vie. La même année, 43 Sud-Africains étaient morts asphyxiés ou piétinés à l’Ellis Park de Johannesburg un jour de derby entre Orlando Pirates et Kaizer Chiefs, des supporteurs dépourvus de billets ayant investi une tribune déjà pleine. La liste est encore longue. â¨Quarante-neuf morts au Caire en 1974 (bagarres et bousculades), 30 à Tripoli en 1988 (effondrement d’une tribune), 40 à Orkney en Afrique du Sud en 1991 (affrontements entre supporteurs), 24 à Lagos en 1979 (panne d’électricité et panique), 13 à Harare en juillet 2000 (bagarres et mouvements de panique), ou encore 12 à Chililabombwe (Zambie) en juin 2007 après l’effondrement d’un escalier.

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