chronique d’une disgrâce
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Né en décembre 1961 à Fatick, Macky Sall a eu tous les honneurs au PDS – auquel il a adhéré en 1988 – avant d’être poussé ce 9 novembre à la porte du parti et de l’Assemblée nationale. Nommé conseiller spécial d’Abdoulaye Wade dès l’accession de ce dernier à la tête de l’État en avril 2000, cet ingénieur géologue et géophysicien formé à l’Institut français du pétrole a été directeur de la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) entre décembre 2000 et juillet 2001. Avant d’entrer au gouvernement : ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Hydraulique (2001-2003), ministre de l’Intérieur (2003-2004) ; Premier ministre (2004-2007).
Directeur de la campagne de Wade à la présidentielle du 25 février 2007 et tête de liste du PDS aux législatives du 3 juin 2007, il est devenu président de l’Assemblée nationale seize jours plus tard. Ses ennuis ont commencé quand, le 4 octobre suivant, il a convoqué Karim Wade pour qu’il rende des comptes aux députés sur la gestion de quelque 370 milliards de F CFA consacrés à l’organisation du sommet de l’OCI, en mars 2008, à Dakar. Le 16 novembre 2007, il a été éjecté de son poste de numéro deux du PDS. Avant qu’une cabale ne se déclenche pour obtenir son éviction du perchoir. Va-t-il finir en prison, comme Idrissa Seck, son prédécesseur à la primature ? L’Inspection générale d’État s’intéresse en effet à la gestion des fonds du Programme national de développement local (PNDL) rattaché à la primature au moment où Macky Sall la dirigeait.
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