Obama l’Irlandais

Publié le 1 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

On savait que le métis Barack Obama avait des ancêtres kényans, d’autres natifs du Kansas avec quelques gouttes de sang cherokee. On ignorait que, à l’instar d’un John Fitzgerald Kennedy, il avait aussi des racines irlandaises : un lointain aïeul de sa mère (à la sixième génération), un certain Fulmuth Kearney, vendeur de chaussures dans la petite ville de Moneygall, entre Dublin et Limerick, qui, au milieu du XIXe siècle, émigra comme tant d’autres aux États-Unis.â©Manifestement, les Irlandais n’ont pas oublié. Depuis l’élection du sénateur de l’Illinois, le 4 novembre, une chanson cartonne sur le Web. Son titre : « There’s No One as Irish as Barack Obama. » Autrement dit : « Il n’y a pas plus Irlandais que Barack Obama. » Écrite à la hâte par un ­artiste désœuvré nommé Hardy Drew et jouée par The Nancy Boys, son groupe kitschissime, « l’œuvre » a, en quelques jours, reçu plus de 600 000 visiteurs sur le site YouTube (http://fr.youtube.com).â©Montage de séquences historiques, de scènes de rue et d’extraits de danses traditionnelles celtiques, cette vidéo où la Guinness coule à flots et les bagpipes (cornemuses) s’en donnent à cœur joie montre aussi le président élu esquisser, non sans feeling, quelques pas à la manière de Nelson Mandela. Quant à la population de Moneygall, elle a suivi avec force libations la retransmission intégrale du scrutin du 4 novembre dans le principal pub de la ville, l’Ollie Hayes’s Bar.

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