Africa Express: révélateur de bonnes pratiques
Pendant près de dix mois, la mission Africa Express a sillonné le continent. À la clé : 25 initiatives étudiées à la loupe.
![Un des constats : « Le photovoltaïque se développe bien en Afrique subsaharienne, via des kits individuels. » © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/07/02/panneaux-solaires-Durban-RSA_cAFP.jpg)
Un des constats : « Le photovoltaïque se développe bien en Afrique subsaharienne, via des kits individuels. » © AFP
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Électricité : le paradoxe africain
Le moment était propice. Déclarée année internationale de l’énergie durable pour tous par l’ONU, 2012 offrait à Jeremy Debreu et à Claire Guilbert l’occasion d’exaucer leur rêve d’un projet africain citoyen. Forts du soutien de Schneider Electric, d’EDF et de la Banque africaine de développement (BAD), le consultant en développement durable et la spécialiste du management en projet culturel ont sillonné le continent en train, entre fin avril 2012 et janvier 2013, afin d’étudier 25 projets consacrés aux énergies renouvelables. Objectif de la mission Africa Express : identifier les initiatives innovantes, reproductibles et durables dans la géothermie, l’hydraulique, l’éolien ou le solaire, pour les faire connaître.
« En janvier 2012, les projets ont été sélectionnés par 18 experts, issus de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), l’Agence française de développement (AFD), EDF, Schneider Electric, ainsi que du Global Village Energy Partnership (GVEP) ou d’Électriciens sans frontières », précise Jeremy Debreu.
Au final, une forte dominante solaire : « Le photovoltaïque se développe bien en Afrique subsaharienne, via des kits individuels. » Côté éolien, il évoque « un projet intéressant, au Sénégal, de petites éoliennes 100 % locales ». Quant à la biomasse, il retient Novacel, en RD Congo, « qui vise à replanter des arbres à croissance rapide sur 15 000 ha ».
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Maturité
Le tandem a été « frappé par la maturité des projets en Afrique de l’Est ». Et de citer le GVEP, qui a servi à former 4 000 entrepreneurs dans la région, « ce qui permet de fournir un service énergétique à 1,5 million de personnes depuis trois ans ». L’heure est désormais à l’élaboration d’un webdocumentaire et à la rédaction d’un livre blanc sur les énergies durables en Afrique, qui sera accessible gratuitement en ligne dès septembre.
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Électricité : le paradoxe africain
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